Pourquoi manger ce qu’on mange ? | 42 - La réponse à presque tout | ARTE

dernière précision : le sucre, il y en a partout (à quelques exceptions près), que les aliments soient tranformés ou non. Par ex. les fruits contiennent natuerellement du fructose (forme de sucre présente dans les fruits), Dans cette vidéo, je pense qu'ils mettent en garde surtout contre le sucre AJOUTE des plats transformés qui a des avantages techniques (c'est un conservateur dit "naturel" et un exhausteur de goût, comme le sel) mais qui a aussi un impact direct sur la santé. Vu qu'il y en a quasi-littéralement partout, ça fait qu'on en surconsomme sans même s'enrendre compte, avec les conséquences décrites dans cette vidéo.

C’est vraiment dommage que les parties Allemandes ne sont pas traduites à l’oral en français, je n’ai jamais le temps de finir vos vidéos alors que je les trouve super intéressantes

Trois règles simples et efficaces :
Règle 1 : n'en n'achète pas tu verras que tu en mangeras beaucoup beaucoup moins !
Règle 2 : Si tu es faible fait toi livrer ou va au drive.
Règle 3 : Si on te met un flingue sur la tempe pour aller au magasin alors tu choisis que du Nutriscore A ou B (c'est pas parfait mais ça fonctionne...)

23:30 Euh il n'y a pas un problème dans l'équation? Manger naturel pour ne plus avoir envie de préférer l'aliment produit pour être désirable, alors qu'un peu plus tôt on nous expliquait que même les rats ne pouvaient pas résister aux chips? C'est comme se forcer à lire dans le but de se passer de smartphone, à mon sens vain et illusoire. À part ça je ne doute pas de l'utilité de la démarche sur la santé, mais j'ai de la peine quand une contradiction évidente est présentée comme un fait absolu.

Petite précision pour celleux que ça intéresse : un test dit "hédonique" est un questionnaire dans lequel on demande à une personne si iel AIME ce qu'iel goûte, voit, sent, etc. (ex. "Un café a meilleur goût s'il est servi dans une tasse opaque blanche", c'est de l'hédonique). Par opposition aux tests purement descriptifs, où on demande à une personne quel produit est le plus sucré, le plus salé, etc. (ex. "Une boisson colorée en rouge est perçue comme plus sucrée", c'est du descriptif). Notez ces exemples ne sont PAS objectifs. Ce n'est pas la réalité qui est mesurée, mais la perception d'une personne. Il est possible cependant de faire de la description objective de produits en termes de goût, odeur, couleur, etc., avec des dégustateurices entraîné.es : c'est de l'analyse sensorielle (ex. les "nez" en parfumerie ou les oenologues). Les entreprises utilisent toutes ces sciences et bien d'autres encore) quand elles développent de nouveaux produits.

On a jamais recensé autant de maladie chronique qu’aujourd’hui et l’industrie pharmaceutique en profite, la qualité de la nourriture est dégradée, les aliments sont moins nutritifs et ça on nous l’apprend pas à l’école !

allez, pénultième précision parce que j'ai trouvé l'exemple des chips TRES intéressant. Il y a pour moi deux choses: 1. l'association du sucré et du salé, 2. le grignotage (pas mentionné ici, si je ne me trompe pas). Pour le cas des rats qui n'arrivent pas à s'arrêter, c'est l'effet de l'association des goûts sucré et salé dans le même aliment (cet effet est bien connu et documenté, pas que dans les chips). L'acte de grignotage (par ex pendant l'apéro) manger des aliments en toutes petites portions et de façon répétée fait qu'on ne se rend plus compte des quantités ingérées. C'est vrai pour les chips comme pour les rondelles de concombre. Et quand on combine les deux (chips = article typiquement consommé pour grignoter, rarement comme accompagnement au cours d'un repas et mêlant les goûts sucré et salé) c'est le COMBO pour de la surconsommation :p

autre précision : quand on nous propose un panier avec des options (comme à la fin de cette vidéo), notre choix est influencé par tout un tas de paramètres (l'heure de la journée, est-ce que nous avez faim ou non, ce que nous avons l'habitude de consommer, ce qui nous intrigue, notre rapport à la marque, la couleur de la pomme, la liste continue). Mais le jugement qu'on estime que les autres vont porter sur notre choix est aussi un TRES gros facteur. Souvent, on ne va pas choisir la même si on sait qu'on va être montré à la télé ou si on est seul chez nous. Le message publicitaire a aussi un gros rôle: sur deux pommes strictement identiques, s'il est écrit sur l'une "bonne pour la santé" et sur l'autre "particulièrement sucrée" notre choix ET notre ressenti du goût vont être impactés. Le sujet est très vaste. Attention aux raccourcis faciles ;

Super reportage, très intéressant. Et je n'aime pas non plus les bananes, alors qu'enfant, j'en consommais beaucoup (de ce que j'ai entendu dire).

Passionnant ! merci !

Cela reste un luxe de pouvoir choisir ses aliments... Je vais développer une formation pour apprendre à bien manger à tout petit budget.

Oui, se reconnecter au corps, mais cela n'est pas donné à tous, selon son passé traumatique, qui peut annihiler sa propre conscience interne...
Autre paramètre non évoqué : notre mental avec ses croyances, ses valeurs. Une diète devient dogmatique lorsque les besoins du mental passent avant ceux du corps. Cela est vrai dans de très nombreux cas pour le végéta-risme ou -lisme , le carnivorisme, le cétogène, etc., avec des considérations environnementales, éthiques ou diverses (hors recommandations de santé justifiées). Bien que certains VG ou céto le soient de nature, mais ils sont largement minoritaires.
Je parle en connaissance de cause, ayant été concernée par tout ce que je viens de décrire! Une pharmacienne nutritionniste

Je n'ai pas autant de choix dans ce que je peux manger, en conséquence de quoi je déteste ce documentaire.

Je regarde votre reportage tout en me délectant d’un big mac coca frite

à la fin de mon repas, j'ai mangé du nougat de Montélimar, il y a 60 % de sucre..., à la fiis je trouve trop sucré, mais j'aime et comprends l'addiction: je vois que j'ai consommé l'équivalent de 4 morceaux de sucre !